C’est curieux cette manie de frapper d’anathèmes les communistes dès qu’il s’agit d’aborder la question du nucléaire ,plus exactement de l’électronucléaire ,dans notre « assiette » énergétique nationale.
Ainsi les communistes, le candidat qu’ils ont choisi ,ne serait plus de gauche. C’est en effet ce qu’ont décrété les initiateurs de la primaire populaire en excluant d’emblée Fabien Roussel des potentiels candidats. Cela au prétexte qu’il est partisan d’un mix énergétique incluant le nucléaire.
Font-ils mine d’ignorer notre dépendance aux énergies fossiles, pétrole gaz ,qui représentent en 2018,plus de 67% de notre consommation d’énergie à l’échelle du pays.
Les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque) souvent présentées comme la solution miracle, ont la particularité d’être intermittentes et sujettes aux aléas de la météo (absence de vent, absence d’ensoleillement).
Pendant le mois de janvier le vent a été rare, la grisaille plutôt prégnante et la production faible.
L’énergie est un enjeu de société, elle est indissociable du progrès de civilisation.
Elle a libéré l’être humain de l’esclavage, permis d’améliorer le productivité du travail, de dégager du temps pour s’instruire et se cultiver, d’améliorer les conditions de vie et donc son espérance et de mieux communiquer…
Parler de réindustrialisation, de transition écologique, ou à penser que telle ou telle technologie « bricolée » suffirait à répondre aux besoins croissants du pays, c’est nous faire prendre des vessies pour des lanternes .
D’autre part la France à besoin d’électricité peu chère non soumise aux diktats du marché.
Fabien Roussel est le seul candidat affirmant la nécessité de reconstruire un service public unifié de l’énergie, depuis ses filières industrielles de production très en amont jusqu’à la distribution aux usagers et professionnels en aval. Cela par le biais d’une renationalisation du secteur de l’énergie qui ne soit pas une étatisation – dont les critères resterait une gestion libérale dont nous subissons d’ors et déjà les conséquences – mais une réponse aux besoins essentiels de la population.
Le but est d’éviter, comme on peut le voir aujourd’hui, que des usines , c’est le cas de NYSTER dans le Nord suspendent leurs activités pendant plusieurs semaines à cause de l’explosion des prix de l’énergie .
12 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique, certaines confrontées au choix de se chauffer ou de manger.
Utiliser la peur comme outil contre le nucléaire pacifique relève de l’obscurantisme. Les enjeux climatiques invitent reprendre le programme de recherche ASTRID une nouvelle génération de centrale dites à « neutron rapide » plus sûre, plus économe en combustible et moins productrice de déchets, capable de réduire les déchets en utilisant l’uranium appauvri accumulé dans la filière électronucléaire pendant plusieurs décennies.
La peur est la plus terrible des pressions parce qu’elle fait ses premiers effets contre la raison ; elle paralyse le cœur et l’esprit. (ARAGON) .
La recherche dans le domaine de l’énergie nucléaire progresse. Fin décembre, des chercheur chinois ont fait une avancée notable sur la fusion. Celle-ci libère 4 millions de fois plus d’énergie que les combustibles fossiles et n’émet pas de gaz à effet de serre ni de déchets radioactifs à vie longue, n’utilisant que quelques grammes de combustible, de quoi faire de l’énergie pour des milliers d’années. Enfin, celle-ci est plus sûre, elle ne présente pas de risque d’explosion.
Développer la recherche pour le bien de l’humanité, pour aller vers une énergie propre et quasi inépuisable, un rêve que la coopération internationale peut permettre d’atteindre.
Nous avons besoin d’un débat national sur la politique énergétique de la France, ce à quoi contribue Fabien Roussel, car du débat sort la lumière.
Nous remercions les société itmsol pour les crédits photographiques.
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