Que diable, Mr Mangon est stupéfié que l’on puisse au 21ème siècle avoir le souci de répondre au besoin primordial qu’est la santé de la population de ST Médard.
Cela dans une période où le renoncement aux soins ne cesse de croitre.
Consternant ! Reste la tristesse, la bassesse de son argumentation. Elle relève plus, faute de mieux, d’une posture de dénigrement comme outil politique que d’être au service de la population.
Ecrire que : « les personnes sans ressource bénéficient toutes d’une couverture sociale de qualité », alors que selon un sondage de 2019, 41%des personnes interrogées expliquent renoncer aux soins du fait d’un reste à charge important, que 30% déclarent être dans l’impossibilité d’avancer les frais, 72% des gens dont le revenu mensuel est inférieur à 1500 euros par mois sont dans cette situation.
Nous ne serions pas à St Médard et dans l’agglomération bordelaise dans un désert médical mais dans «des territoires très largement dotés en moyens de santé ».
Fort bien, alors comment expliquer que dans notre ville la quasi-totalité des médecins ne prennent plus de patients supplémentaires ?
Que suite au récent décès d’un médecin, sa patientèle peine à trouver un nouveau médecin traitant, voire est obligée de prospecter pour consulter dans les communes environnantes ?
Serait –ce de leur part une volonté de rester dans une relative zone de confort ?
Ce qui poserait un sérieux problème de déontologie et dérogerait au serment d’Hippocrate : « Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. »
Ou serait-ce dû à une surcharge de travail ?
Dans un cas comme dans l’autre, cela justifie amplement l’ouverture d’un centre de santé dans notre commune.
Au regard de la situation évoquée, l’argutie d’une concurrence sous-entendue déloyale « aux acteurs de la santé installés en libéral », nous parait complètement déplacée de la part d’un fervent défenseur de la concurrence libre et non faussée.
Mr Mangon n’a pas dû écouter attentivement la délibération au conseil municipal du 01/02/2023 de Mr Royer, adjoint communiste à la santé ; il aurait alors découvert que le Centre Municipal de Santé se donne pour objectif : « de ne pas se limiter à résorber les déficits et les inégalité d’accès aux soins, mais de permettre de déployer diverses actions de prévention incarnant de véritable choix politiques. Ils s’inscrivent dans la lignée du travail politique de Line Péron au cours de ses différents mandats à St Médard en Jalles et de ses interventions publiques, un combat de 18 ans que les communistes assument pleinement ».
Nous nous félicitons de l’engagement sans faille de Stéphane Delpeyrat, maire de notre ville et de la majorité municipale, d’autant que le Centre Municipal de Santé aura comme mission, au-delà de favoriser l’accès aux soins de toutes et tous, de mener des actions de préventions autour de la périnatalité, de la santé mentale et des maladies chroniques.
Nous invitons Mr Magon à lire soigneusement le paragraphe concernant le statut relatif aux axes envisagés : la prévention des troubles neurodéveloppementaux et des troubles du langage des jeunes enfants, les problématiques de surpoids et de troubles psychiques des adolescents et des jeunes adultes, la prévention de la perte d’autonomie et la santé bucco-dentaire des personnes âgées.
Nous sommes loin de la caricature « du dispensaire d’antan ».
Auparavant favorable à la création du Centre Municipal de Santé dont il avait fait un thème de sa campagne pour les élections municipales de 2020, il s’est même prononcé pour au cours d’un conseil municipal au cour. Ce brusque revirement est de toute évidence un choix « tactique ».
Il renoue avec la méthode qui, pense-t-il, lui a permis d’accéder à la tête de la municipalité en 2014 : vilipender tous les choix déterminants de la nouvelle équipe.
Le comble est qu’il s’attaque à des sujets sur lesquels il s’est lui-même cassé le nez : le logement social et les transports.
Sur le logement social, alors président de la FAB, en charge des projets immobiliers, c’est sous sa mandature qu’il s’est le moins construit de logements sociaux : seulement environ 40 permis de construire déposés en moyenne par an pour des logements sociaux sous son mandat dont un nombre important programmé par son prédécesseur .
Quant aux transports, après avoir promis le tram avant la fin de son mandat, Mr Mangon n’a eu de cesse de moquer copieusement la proposition d’un tram sur roues du maire sortant de l’époque et de débiner le BHNS, qualifié de « promène-couillon » par ses comparses. Cela ne l’a pas empêché de voter malgré tout en sa faveur !
Franchement, comment a-t-il pu avaler la couleuvre que la métropole allait financer deux modes de transport pratiquement parallèles débouchant au même endroit ?
Aujourd’hui, il prétend avoir avancé la proposition de faire circuler le tram sur le couloir dévolu au BHNS (déclaration en CM) pour notre part nous en avons aucun souvenir. Cela frôle le ridicule.
Assurés de financer leurs vieux jours au moyen de retraites supplémentaires et d’une épargne rondelette, ils ont été bien incapables de percevoir la colère que déclencherait la réforme des retraites, au sein d’une population déjà pénalisée par l’inflation et tourmentée par les crise sanitaire ,géopolitique , énergétique, climatique…
Mr Mangon fait –il partie de ces gens si charitables au point d’en oublier leur humanité, pour ne pas avoir appréhendé que le Centre Médical de Santé répond à l’attente de la population, elle le l’a plébiscité lors de la publication d’un questionnaire.
Déjà Homme du passif, on le découvre Homme du passé.
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