Nous ne savions pas que Saint Médard disposait d’un chevalier blanc en la personne de Jacques Mangon qui, dit-il, aurait sauvé le parc du Bourdieu, rien que ça !!!!
C’est curieux cette multiplication de sauveurs dans ce monde libéral : Macron, Philippe, Gosn…..etc…
Le vrai sauveur du Bourdieu c’est son actuel propriétaire !!!
Il est effectivement l’obstacle au projet immobilier non pas dans le parc mais en bordure de celui-ci dans la zone de Cassy Viney.
C’est un peu l’histoire de l’arbre qui cache la forêt et le rapport du maire à ces riverains est loin d’être philanthropique. Chacun sait que pour vendre son projet immobilier on loue son environnement (votre résidence dans un écrin de verdure, ou au bord des Jalles, dans un environnement privilégié etc. . .) qui en l’occurrence s’adresse à une population ciblée aux gros revenus.
Tout laisse à penser que le « laboratoire d’un modèle urbain » tel que conçue par l’actuel maire n’est que la finalité d’une grosse opération immobilière allant du parc du Bourdieu au bord des jalles dont les contribuables paieraient les gros aménagements de départ et l’entretien ensuite.
Quel intérêt, dans une ville de 30 000 habitants dont les deux tiers sont boisés, d’avoir un parc de 28 hectares à deux pas du parc de l’ingénieur. Cette question, le toujours propriétaire des lieux se la pose également.
La méthode pour acquérir les 28 hectares (ce qui n’est ni urgent ni d’utilité publique absolue) qui commence par la volonté d’acheter une partie du terrain afin de dévaloriser, voire de rendre le reste inutilisable (Sud-Ouest du 10 /04/2019) pour finir par expulser l’actuel propriétaire, s’apparente, de notre point de vue, à une découpe par étage lésant profondément Mr Egan qui plus est, par la contrainte.
Cet urbanisme se révèle être partout une machine à évincer progressivement les autochtones aux revenus modestes.
En 2014 dans leurs axes de campagnes, les communistes proposaient d’implanter dans cet espace et dans le cadre du développement économique local, un centre de recherche sur la forêt, une salle de congrès en bordure du parc dans sa partie constructible et une réimplantation de la vigne sur 13 hectares pour faire renaitre le cru bourgeois, patrimoine oublié de la ville.
En 2014 dans leurs axes de campagnes, les communistes proposaient d’implanter dans cet espace et dans le cadre du développement économique local, un centre de recherche sur la forêt, une salle de congrès en bordure du parc dans sa partie constructible et une réimplantation de la vigne sur 13 hectares pour faire renaitre le cru bourgeois, patrimoine oublié de la ville.
Ceci nous paraissait, sous réserve d’un accord concerté avec le propriétaire, à la fois plus conforme à l’esprit des lieux et plus en phase avec l’environnement boisé dont nous bénéficions.
Car parallèlement, il nous faut construire une nouvelle relation à la forêt dépassant les intérêts strictement privés tout en intégrant les propriétaires et les communes dans un projet d’intérêt écologique national avec des retombées locales non négligeables pour l’emploi et l’économie.
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