Robert QUARANTA – Karine COURREGE – Marie-Laure LATAPIE – Francis ROYER
Le 20 et 27 juin prochain auront lieu les élections départementales.
Celles-ci se dérouleront dans un contexte particulier, non seulement du fait de la crise sanitaire mais aussi du fait de l’augmentation exponentielle de l’abstention lors de chaque élection.
Ce phénomène peut être ressentit comme une longue agonie de notre démocratie à laquelle la gauche « réaliste » a largement contribué en se convertissant au libéralisme économique, perdant dans la foulée tout ce qui pouvait lui rester d’identité progressiste.
65% des électeurs du Rassemblement National disent voter pour lui par rejet des autres partis. Le drame est que les classes populaires sont de plus en plus attirées par le vote RN.
Face à ce délabrement idéologique de la scène politique, la situation est compliquée pour les communistes.
- Combien de français connaissent les propositions communistes pour sortir de la crise ?
- A quel moment, si ce n’est pendant les campagnes électorales, peut-il se faire entendre, proposer, débattre, donner à voir le sens du communisme, démontrer qu’il est possible de changer radicalement de société, de redonner de l’espoir ?
La gauche ne sortira pas du marasme, si en son sein, les idées progressistes ne reprennent pas le dessus.
Dans cette perspective exigeante, les communistes doivent hausser le débat, porter la colère de ces millions d’hommes et de femmes déçus par la gauche, pour qu’ils ne s’égarent pas dans un vote d’autodestruction ou d’une abstention mortifère qui permet à la finance, à ses valets, de garder le contrôle, d’empêcher l’unité populaire et la mise en cause du pouvoir du grand capital.
Notre ambition est d’ouvrir une brèche dans le mur de l’argent.
Dans ce contexte, la petite musique qui voudrait que les communistes s’effacent, s’alignent est contreproductive pour le monde du travail et les classes populaires fragilisées.
Dans notre canton les communistes ont opté pour des binômes constitués à parité avec des non communistes engagés dans les luttes sociales.
Nous avons rencontré Marie-Laure et Karine lors de luttes, dès 2016 contre la loi travail, puis contre la réforme des retraites et plus récemment celle de Blanquer de l’éducation nationale.
Elles ont particulièrement apprécié l’engagement sincère et indéfectible des communistes sur les projets constructifs comme le tram train Bordeaux –Lacanau, le centre de santé intercommunal, la renaissance du gemmage créatrice d’emplois qualifiés et non délocalisables dans le cadre d’une forêt écologiquement respectée, avec une structure de recherche et de formation sur notre territoire. Par leur parcours et leurs combats, Karine et Marie-Laure viendront enrichir ces projets.
LIRE NOTRE CIRCULAIRE SUR LES PROCHAINES ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES 2021
C’est avec détermination que nous allons mener ensemble cette campagne des élections départementales.
« Toutes choses sont déjà dites mais comme personne n’écoute, il faut toujours recommencer » André Gide.
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