A écouter les ténors de la droite, ils ont la certitude d’avoir seuls la légitimité de diriger le pays, pourtant, le moins qu’on puisse dire, c’est que l’imagination n’est pas au pouvoir. Depuis des lunes, ils nous appliquent les mêmes recettes avec les mêmes effets : abandon de pans entiers de l’industrie, casse des services publics, de l’hôpital, de l’école ; affaiblissement des collectivités territoriales, démantèlement de la sécurité sociale, relégation des zones rurales…

La macronie en sept ans a creusé la dette de 1 000 milliard d’euros et son budget 2024 a atteint un déficit de 6,1% du PIB.

Pour imposer sa politique d’austérité, une solution : la répression. La chasse aux syndicalistes est devenue monnaie courante, le bouc émissaire comme exutoire est au paroxysme. Nous avons en mémoire la violente réponse apportée aux revendications du mouvement des gilets jaunes lors de leurs manifestations avec son lot d’éborgnés, de blessées, de traumatisés.
Six ans après, les mutilés des violences policières peinent toujours à obtenir réparation.

Qu’ont-ils à proposer de nouveau à l’attente du pays ? Rien si ce n’est un énième plan d’austérité, la suppression d’un jour férié pour satisfaire un grand patronat insatiable.

Pour sortir de l’ornière d’une nouvelle cure austéritaire, les députés de gauche du NFP lors des débats à l’assemblée nationale ont profondément remanié le budget présenté par le gouvernement arrachant 58 milliards de recettes fiscales sans pour autant remettre en cause notre modèle sociale, tout simplement en augmentant les impôts sur les plus riches. De fait, le déficit passe de 142 milliards de la copie Barnier à 85 milliard, soit 2,9 % du PIB.
De même un amendement (Zucman) contraignant les multinationales à s’acquitter d’une taxe sur leur chiffre d’affaire réalisé en France a été adopté. Un autre amendement prévoyant que chaque milliardaire paie au moins 2% de son patrimoine total en impôt a été ratifié. Les ultrariches mis à contribution, il n’en fallait pas plus pour voir toute la droite confondue être vent debout contre ces mesures de justice sociale. Statistiquement, tout le monde paie 45% à 50% de son revenu disponible entre impôt et diverses taxes (impôts sur le revenu, TVA, TICPE etc.…), pour les ultra-favorisés (les 0,1% des foyers les plus riches) le taux passe à 27%. L’intérêt de classe comme boussole, le RN en joignant ses voix à celles du camp de l’illégitime gouvernement Barnier, a annihilé le travail d’amendement de la gauche. Barnier, preuve s’il en est, ne peut assurer son rôle de gardien du temple libéral qu’avec l’assentiment du RN qui se pose en président de son conseil de surveillance.

A Saint-Médard en Jalles, ce n’est guère mieux!

Jacques (Mangon) a dit mais Jacques n’a rien ou presque rien fait, on a beau chercher…

Ah si ! La très coûteuse et minérale place de la République, l’antithèse de l’adaptation du milieu urbain au réchauffement climatique.
Il a dilapidé voire bradé le patrimoine municipal.
Il a promis l’arrivée du tram au centre-ville à l’horizon 2019 mais, frère Jacques on ne voit toujours rien venir, et pour cause, la ligne G du bus express qu’il a voté se substitue au tram. Il n’a pas remarqué que cela allait faire doublon et donc que son dossier était mal ficelé.
Pas étonnant qu’il ait des difficultés à saisir le sens de la mission « d’accompagnement global des politiques communales », il en de même du rôle et de la place de la Convention Citoyenne sur le devenir de notre commune. Ses anciens partenaires de l’équipe « Mieux vivre Saint Médard » le mettent en porte à faux : quand frère Jacques ne voit que gabegie, eux considèrent le « bilan globalement positif ».

Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose (Voltaire).

En panne de propositions, il semble que le dénigrement, l’anathème, la mauvaise foi soient l’angle d’attaque qui restent à sa disposition pour mener sa prochaine campagne électorale pour les élections municipales de 2026.
Pas sûr que ce soit un bon plan.
Pour autant, certains de ses supporters devraient faire preuve de retenue. De par leurs écrits et leur comportement, ils ne s’inscrivent plus dans le débat ou la controverse mais dans une confondante bêtise à la limite de la haine.

Consternant…